Vendredi 1er février 2013 à 12:47

http://libre-a-vous.cowblog.fr/images/tumblrm487u5piKG1rw7nnoo1500.jpg

Ce blog n'a qu'un mois et je suis déjà absente quasi une semaine, honte à moi. Je n'avais pas grand chose à raconter, que ce soit dans ma vie, ou dans celle des autres. Y a des jours comme ça, on glandouille si fort que venir alimenter son blog est trop difficile. Enfin bref. Je vais plutôt bien, même si le temps dehors est tristamourir. Il pleut, genre de la pluie toute fine toute pourrie qui salit bien mes vitres pourtant faites hier dans un élan de motivation. V est au travail, moi pas. Je couve je ne sais quoi mais je suis malade comme un chien. Oui c'est contradictoire avec le fait que je dise que j'aille bien, juste la santé qui flanche, qu'on se le dise. Me voilà donc en tête à tête avec mon chat noir, qui fête ses un an aujourd'hui. (En fait c'est une chatte, mais ça peut porter à confusion quand je parle d'elle des fois, dépendant des personnes). Pour elle, pâté Whiskas, pour moi ce midi ce sera ravioli. Joie !  Je dois quand même sortir cet après midi, affronter ce temps merdique, et ce pour aller voir Monsieur ou Madame au guichet des Impots. Joie bis ! Non vraiment, cette journée, elle est naze, genre puissant. Je pense que je vais téléphoner à S tout à l'heure, on ne s'est pas vu depuis mon dernier article, en vérité depuis Mardi 22 Janvier donc.  Il m'a dit quelques bêtises sur Skype, mais rien d'intéressant, c'est promis.  J'ai des envies de voyages. Pas des grands, des loin, non juste prendre le train pour une grande ville. Faire du lèche vitrine, boire un café dans un Starbucks, faire de l'oeil à un beau mâle dans le métro. Des trucs accessibles, quoi. La réalité fait mal du coup, hein. Je reviens bientôt, avec du croustillant. Enfin, j'espère ! 

Mercredi 23 janvier 2013 à 0:14

 http://libre-a-vous.cowblog.fr/images/1351876891948960.jpg
Comme toutes les personnes menant un genre de double vie, mon moral aussi est double. Triste un jour, heureuse un autre. Et ainsi de suite. J'ai mal dormi cette nuit, j'avais froid. Parait que dormir dans une pièce froide entraine des cauchemars. Ca m'a l'air plutôt vrai. J'ai rêvé que j'allais chercher S à l'aéroport alors qu'il rentrait des Etats-Unis, et son avions était subitement retardé, puis annulé. On m'amenait à l'écart, avec d'autres gens qui attendaient les passagers, et on nous apprenait que l'avion avait disparu des radars. Qu'ils avaient eu un accident en vol, que l'avion s'était désintégré en tombant dans la mer. J'arrivais pas à pleurer, à poser de questions, j'étais vide. On m'apportait un verre d'eau. On me demandait qui j'étais pour ce passager, et je répondais "Juste une amie". Si je pouvais prévenir la famille, les appeler, leur dire. J'avais pas leur numéro, je cherchais comme une folle sur internet, facebook, google+, partout, en vain. Alors je paniquais, de plus en plus. Jusqu'à hurler de douleur, crise de larmes, de panique, malaise total. Je me suis réveillée en sursaut et en sueur. Il était sept heure dix-sept. Je suis sortie rapidement du lit, enfilé un pull trop grand et bien chaud et je suis allée sur le balcon. J'ai pris mon téléphone, allumé une cigarette, et j'ai appelé S. Il n'a pas décroché. Me suis sentie con de devoir l'appeler comme ça, trop tôt, juste pour me rassurer d'un mauvais rêve. Une fois ma clope terminée, j'allais l'écraser, et mon téléphone a vibré. S. Il avait une voix d'endormi, une voix que je connais bien pour avoir passé quelques matins avec lui. Je lui ai raconté mon rêve avec une voix amusée, j'ai quand même un soupçon d'égo, et je l'entendais rire parfois. Il a dit que j'étais folle. J'ai confirmé. Il a demandé ce que je faisais ce soir, j'ai répondu que je pouvais et que je voulais le voir. Alors on s'est retrouvé vers 18h30, après son travail et après le mien. Je n'ai pas pu me retenir de l'embrasser, le frôler, l'admirer, lui sourire. J'étais bien. On a diné dans un restaurant aux lumières tamisées à l'intérieur, peu de gens, de gentils serveurs. Il a réglé l'addition. On a été boire un dernier verre chez lui. On a fait l'amour. Et je suis rentrée chez moi. J'ai embrassé V, lui demandant s'il avait passé une bonne soirée. J'ai pris une douche, fumé une cigarette. Puis me voilà devant TF1, reportage à la BabyBoom mais en mode Urgences. Ma vie est triste, il semblerait.
 
 

Vendredi 18 janvier 2013 à 4:56

 http://libre-a-vous.cowblog.fr/images/tumblrlzyiwjuBkc1qkr7o5o1500.png

Je suis le coeur cassé de Jack. Je suis les yeux cernés de Marla. J'écoute de la musique tellement triste qu'elle rendrait dépressif même la personne la plus heureuse de la terre. Jar of hearts. Version Glee. Je préfère. J'ai découvert cette chanson ce soir, par hasard, en me perdant sur Youtube. Et j'ai pris le temps d'écouter les paroles, comme à chaque fois qu'une chanson lente et qui me semble intéressante se fait entendre dans mes oreilles. J'aurais pu écrire cette chanson. Genre vraiment. Je voulais venir vous parler samedi dernier, mais mon ordinateur a décidé de me faire le coup  de la panne, comme un connard, sans prévenir. Samedi, j'ai passé une soirée magique. Genre vraiment. J'ai retrouvé une amie du lycée. On se voit quand elle rentre chez ses parents, sinon elle vit sur Paris, alors je profite du temps qu'elle m'accorde. On a fait la fermeture du bar, à 3h, en buvant du blanc. Trois verres. Chacune. Elle m'a dit : "Louise, je peux te dire un secret ?". Moi, j'adore les secrets, alors j'ai dit que oui, elle pouvait, même si c'était un mensonge. Ca l'a fait sourire, moi aussi. Elle m'a raconté avoir rencontré quelqu'un l'année dernière, avoir flirté, couché, puis être littéralement tombée amoureuse de lui. Puis ce Mr est parti dans un pays étranger en temps qu'Officier. Avant de partir, il a dit que c'était terminé, que c'était plus simple comme ça, qu'elle ne souffrirait pas de son absence. Il lui parlait quasiment tous les jours sur Skype cependant, une fois là bas, loin d'elle. Il lui envoyait des cartes postales, de chaque ville qu'il visitait même si elles étaient très proches, juste pour la faire voyager. Il parlait de la pluie et du beau temps, elle, elle lisait "tu me manques, et je tiens à toi". Quand elle m'a raconté ça, j'ai cru qu'elle allait pleurer. Et moi aussi d'ailleurs en fait. On a fumé un paquet de trente à deux ce soir là, de 21h à 3h. Le bar était quasi désert à 1h30 alors le gérant, un ami, nous a laissé brancher mon iPod, et la musique était douce, très lounge. Elle m'a raconté que lorsqu'il est rentré six mois plus tard, de l'eau avait coulé sous les ponts comme on dit, elle avait avancé, sans lui, malgré elle. Rencontrée d'autres hommes, d'autres gens, avait d'autres habitudes. Il a voulu la revoir, l'a invité au restaurant sur Paris. Elle m'a dit qu'il avait pris des épaules, et pris de l'âge, qu'il avait l'air d'être resté plus que six mois là bas, dans le moyen orient. Que ça lui avait donné envie de chialer. Il lui caressait le pied sous la table, la fixait droit dans les yeux, taquin, joueur, tenté. Alors elle s'était un peu énervé, elle lui a dit "Je suis pas ta copine de permission", et lui, il a haussé la voix. Il a dit qu'il voulait juste la revoir, juste ça. Mais ses gestes disaient le contraire. Elle est partie avant le dessert, sans se retourner, sans lui dire au revoir. Il avait du comprendre, est resté silencieux pendant des heures, des jours, ses semaines, deux mois. Deux mois après ça, il était à peu près neuf heures du matin, elle dormait dans son petit 20m² à 600€ dans le quartier chinois de Paris. Elle n'a pas décroché. Il a rappelé, encore et encore. Elle a finalement décroché. Il a dit "Regarde par ta fenêtre". Elle a regardé. Il a dit "Bon anniversaire". Il était en bas, il avait des roses dans une main, une pancarte dans l'autre main "Je suis désolé". Elle a raccroché. Elle a pleuré. Elle a hésité. Pendant une heure elle a regardé son Officier six étages plus bas et elle a fini par lui donner le code pour entrer. Il n'a pas sonné, elle avait laissé ouvert. Il a posé le bouquet de fleurs à la hâte, balancé sa pancarte et il la serré très fort dans ses bras. Il a pris son visage entre ses mains, l'embrassant sur les joues, le front, le nez, le menton, puis ses lèvres. Elle m'a regardé droit dans les yeux tout en me racontant ça, et elle a finalement craqué vers 2h55, elle a pleuré. Fondu littéralement en larmes. Elle a dit "Il repart dans un mois, et je n'ai pas le droit de savoir où".  J'ai bu ma dernière gorgée de blanc, allumé une cigarette. J'ai pris ses mains glacées dans mes mains glacées aussi, et j'ai dit "Je t'aime". Elle a eu un rire nerveux, un vrai sourire, et elle a dit "Je t'aime encore plus". On a rangé nos affaires, j'ai repris mon iPod, ai embrassé le gérant sur la joue pour nous faire cadeau de nos consommations. On s'est retrouvées devant le bar, la lumière de la rue ne fonctionnait plus, il faisait environ -2°. J'ai dit au revoir à mon amie, ma douce amie. L'ai raccompagné jusqu'à sa voiture, lui ai fait un signe de la main. Suis montée dans la mienne, chauffage à fond. Et je me suis mise à pleurer.

Vendredi 28 décembre 2012 à 20:32

 http://libre-a-vous.cowblog.fr/images/tumblrm487u5piKG1rw7nnoo1500.jpg
J'arrête pas d'effacer ce que j'écris depuis à peu près trente minutes, je me désespère. Je ne sais pas si je vais bien ou si j'ai envie de pleurer aujourd'hui. Mon homme l'a bien compris, faut pas me titiller, je peux exploser à tout moment. Même le chat a compris qu'il fallait pas être en mode foufou. S aussi apparemment, je discute avec lui sur Skype et il ne tire pas sur la corde, il me dit des banalités dont je me fous bien mais dont il me semble j'ai besoin pour garder mon self control. Je ne saurais pas vous expliquer pourquoi je suis comme ça, peut-être que j'encaisse un peu trop de choses depuis quelques temps et que là maintenant, ça ne passe plus. Je me lavais les dents ce matin, en tee shirt trop grand et culotte, mon homme est passé, s'est arrêté, m'a regardé de haut en bas et il a dit : "Dis donc, t'as minci toi non ?". J'avais envie de lui dire : "T'as pas remarqué que depuis genre six mois je mange peu et bien sauf exceptions ?", mais c'est resté dans ma tête et je lui ai fait un sourire avec plein de dentifrice qui coulait, il a trouvé ça drôle, et moi aussi. J'ai rincé ma bouche, me suis tournée vers lui, il s'est approché, et on a fait l'amour. Pas dans la salle de bain, hein, mais ça a commencé comme ça, la brosse à dent, le dentifrice, la question con.  J'aime faire l'amour le matin, le corps encore chaud de la nuit, les cheveux en pagaille et les yeux fatigués. Nous sommes restés blottis l'un contre l'autre, à raconter des bêtises, des secrets, et parfois, à écouter les silences de l'autre. C'est ça, la vie à deux parfois, se sentir vexée et l'heure d'après, se sentir désirée et aimée. Ou alors c'est ça être une fille. J'écoute du Zazie, mon homme est parti boire un verre avec ses amis. S en profite pour activer sa webcam, moi la mienne, et il me sourit. Il me regarde taper sur mon clavier, comme une andouille, et attend que je lui accorde de l'attention. En 2013, je veux qu'il disparaisse, pour de vrai, parce que V, c'est quelqu'un de bien. Putain.
 
 

Jeudi 27 décembre 2012 à 19:47



Tiens, qu'est-ce que tu fais là ? C'est moi, c'est Nathalie
Quoi tu me reconnais pas ? Mais si
On était ensemble au lycée c'est vrai, j'ai changé
J'ai des enfants, un mari, bah quoi, t'as l'air surpris
 
J'étais pas destinée àA une vie bien rangée
J'étais perdue mon mari m'a trouvée
J'étais de celles qui disent jamais non
Les "Marie couche-toi là" dont on oublie le nom
 
J'étais pas la jolie, moi, j'étais sa copine
Celle qu'on voit à peine qu'on appelle machine
J'avais deux ans de plus, peut-être deux ans de trop
Et j'aimais les garçons peut-être un peu trop
 
Bien sûr, vous aviez eu des dizaines de conquêtes
Que personnes n'avaient vues toujours pendant les fêtes
Pour beaucoup d'entre vous je suis la première fois
De celles qui comptent, mais pas tant que ça
 
Je n'étais pas de celles à qui l'on fait la cour
Moi, j'étais de celles qui sont déjà d'accord
Vous veniez chez moi, mais dès le lendemain
Vous refusiez en public de me tenir la main
 
Quand vous m'embrassiez  à l'abri des regards
Je savais pourquoi, pour pas qu'on puisse nous voir
Alors je fermais les yeux à m'en fendre les paupières
Pendant que pour guetter vous les gardiez ouverts
 
Je me répétais : " Faut pas que je m'attache "
Vous vous pensiez : " Il faut pas que ça se sache "
Mais une fois dans mes bras vos murmures essoufflés
C'est à moi, rien qu'à moi qu'ils étaient destinés
 
Enlacée contre vous à respirer vos cheveux
Je le sais, je l'affirme, vous m'aimiez un peu
Certaines tombent amoureuses c'est pur, ça les élève
Moi, je tombais amoureuse comme on tombe d'une chaise
 
Et gonflés de l'avoir fait vous donniez conférence
Une souris qu'on dissèque mon corps pour la science
Je nourrissais vos blagues de caserne
Que vous pensiez viriles petits hommes des cavernes
 
D'avoir pour moi un seul mot de tendresse
Vous apparaissait comme la pire des faiblesses
Vous les fiers à bras, vous parliez en experts
Oubliant qu'dans mes bras, vous faisiez moins les fiers
 
Et les autres filles perfides petites saintes
M'auraient tondue les cheveux à une autre époque
Celles qui ont l'habitude qu'on les cajole
Ignorent la solitude, que rien ne console.
 
Vous veniez chez moi, mais dès le lendemain
Vous refusiez en public de me tenir la main.

Bénabar - Je suis de celles.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | Page suivante >>

Créer un podcast