Jeudi 21 février 2013 à 0:01

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Je ne suis pas vraiment d'humeur pour écrire, j'ai peur d'en dire trop, d'être trop franche, qu'on ne me croit pas, ou au contraire, qu'on me croit vraiment. Oui je sais, c'est pas toujours facile de me lire. J'écoute du Coldplay un peu trop fort dans mon casque. Yellow, présentement. Au début je ne pensais pas que c'était une chanson d'amour. Attention, je parle très très bien anglais, ça n'a rien à voir, mais je crois que je ne voulais pas que c'en soit une, vous voyez ce que je veux dire ? Quand j'ai rencontré S à la rentrée 2008, nous entrions tous les deux dans notre BTS Edition (si si, ça existe) aux alentours de Paris. Je ne connaissais évidemment personne puisque pas du tout de la région parisienne ou proche banlieue, et lui non plus. Nous étions 28 élèves, et il y avait 6 garçons. Je venais tout juste de rencontrer V durant les vacances d'été, alors forcément, j'avais les papillons dans le ventre, le coeur qui déborde d'amour, des paillettes dans les yeux. C'est prétentieux à dire, mais je rayonnais littéralement. J'avais 8kgs de moins qu'aujourd'hui, ça aide aussi probablement. On est rapidement devenu binome S et moi, on avait trouvé le même patron pour notre alternance, du coup ça nous a donné un sacré coup de pouce pour apprendre à se connaitre. Un midi d'Octobre, je fumais ma cigarette à la sortie du Lycée et lui mangeait son sandwich, seul, quelques mètres plus loin, ses écouteurs sur les oreilles. J'ai écrasé ma cigarette, fait quelques pas vers lui et j'ai pris un de ses écouteurs. Je voulais savoir ce qu'il écoutait, quel genre de mec il était. Coldplay, Yellow. J'ai toujours aimé cette chanson, mais je dois avouer que depuis ce moment là d'Octobre 2008, j'ai un peu plus de difficulté à l'écouter entièrement. V était resté dans notre ville natale, j'étais proche de Paris, j'ai découvert les Starbucks, les bars où un coca coûte 10€, les taxis à toutes heures. La vie. Et j'ai découvert S. Il m'a embrassé en Février 2009 dans le couloir avant d'aller en classe, devant tout le monde. Je pourrais écrire un livre rien que sur ce baiser, si vous êtes patients, je reprendrais l'écrit de cette scène très importante de ma vie de femme prochainement. Si vous le voulez aussi, bien entendu.

Jeudi 14 février 2013 à 22:52

Pour la Saint-Valentin, j'ai eu mes règles.
Deal with it.

Lundi 11 février 2013 à 0:10

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Ce soir, je vais vous confesser quelque chose qui me bousille la vie depuis que je suis en âge de comprendre les moqueries. LES POILS. Bon dit comme ça, ça semble tout sauf sympa comme article, mais je vais en profiter pour vous donner mes trucs et astuces de brune PURE SOUCHE pour vous aider. Vous aider à vous accepter aussi tel que vous êtes. Que vous soyez un garçon ou une fille, cet article peut vous concerner. Je me lance donc, deuxième article de la rubrique "J'ai testé pour vous".
 
Je ne me sens pas femme.
Non, j'ai une poitrine plutôt sympa, des cheveux qui tombent sur les omoplates, des yeux de biche, des cils très fournis donc je peux vivre sans mascara. Mais je marche rarement en talons, porte rarement des jupes/robe. Je n'aime pas me faire dorer la pilule sur le bord d'une piscine ou à la plage. Quelque soit cette piscine, cette plage, fréquentée, pas fréquentée. Je me porte bien, je suis même en surpoids, mais ça n'est pas ça mon complexe numéro un. Mon complexe, ce sont mes poils. 
"Drôle d'idée, des poils ça s'enlève !"
Quand on n'a pas d'argent pour utiliser l'épilation définitive au laser (comptez par exemple ENVIRONS 250 euros pour dire au revoir au poil de slip), what do we do, hu ? Et bien on teste. On tente des trucs. Douloureux, douteux, frôlant avec le voyeurisme, et puis on regarde ce qui fonctionne le mieux. Raser ses jambes ? Oui, pas cher, rapide, mais à faire tous les jours dans mon cas ou tous les deux trois jours pour les blondes chanceuses aux poils doux même à la repousse. (Putes). Pareil pour le maillot. Quand je dis maillot, je pense aux poils qui vont du zizi aux entre cuisses. Pas le dessus du zizi, mais on y reviendra. Mais que fait-on des zones visibles chaque jour ? Le dessus des bras ? La lèvre supérieure ?
"Tu chipotes ma grosse !"
Heu, non ? Certaines femmes ont une pilosité assez développée et leurs bras ne sont pas épargnés. J'en fais partie. Certaines filles sont brunes de chez brunes, et le duvet naturel au dessus de la lèvre supérieure est parfois TRES foncé. J'en fais partie. Alors les filles, voilà mes astuces. Pour les avants bras : EPILEZ VOUS ! N'ayez peur de rien. Chez BodyMinute, je paie trois fois rien (et je fais aussi la partie supérieure du bras, entre le coude et l'épaule, un peu, que ce soit propre, mais aussi LES MAINS !). Ca fait mal, je ne vais pas mentir, mais bon sang que c'est beau. On ne voit pas les "points" comme quand on s'rase les jambes, non, c'est tout à fait incroyable.  Pour la lèvre supérieure, j'avoue, j'ai peur de me faire épiler. J'ai peur que ça fasse genre ça se voit grave. Du coup, solution simple, rentable, décoloration. Blondepil a été mon copain pendant longtemps, je prends la marque Leclerc aujourd'hui, moins chère, tout autant efficace. On mélange deux produits, on étale sur la partie duveté qu'on veut éclaircir et hop, on attend de 7 à 12 minutes et SALUT le duvet quasi invisible ! Ca marche également sur les sourcils si jamais vous éclaircissez vos cheveux mesdemoiselles, j'ai aussi testé quand je suis devenue rousse une fois. Attention à vérifier régulièrement quand même histoire que ça choque pas non plus comme Lady Gaga. (Attention, j'adore Lady Gaga !)
"Pourquoi tu complexes alors en fait ?"
Parce que j'ai souffert, durant ma tendre enfance, de remarques tout à fait désagréables, et que je veux simplement que mes lecteurs/lectrices se sentent bien dans leur slip t'as vu. J'ai eu droit au singe, à la question "es-tu un homme ?", à la question "Pourquoi tu te mets jamais en tee shirt ?", "Je peux toucher ?". Et j'en passe et des meilleures, évidemment. J'ai fait du sport de 4 à 16 ans, de la gym, j'ai donc rapidement su que je devais faire quelque chose pour mes jambes. Oui, ma maman me rasait les gambettes quand j'avais NEUF ans avant une compétition. Et après une grosse crise de nerfs à cause de quelques garçons au collège quand j'avais 14 ans, jai rasé les poils de mes bras. C'était donc HORRIBLE quelques jours plus tard et c'était encore pire psychologiquement. Quand j'ai eu à peu près 18 ans, j'ai décidé de me sortir les doigts du cul et j'ai été voir chez BodyMinute (question de budget, je ne le cache pas, mais chez moi ils sont au top !).  Tout problème à sa solution, croyez moi. Il suffit de se dire qu'il y a toujours pire ailleurs, toujours mieux aussi oui, sentez-vous juste bien, c'est ce qui compte, pas les autres.  Si vous avez des questions, n'hésitez pas à laisser un commentaire, j'y réponds avec plaisir. :) 

Dimanche 10 février 2013 à 23:26

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Vendredi soir j'ai surpris une conversation téléphonique à la terrasse d'un bar. Pas de quelqu'un que je connais, non, mais d'une chanteuse de groupe rockabilly/jazzy/blues. Le concert était terminé, l'amie avec qui j'étais(dont je vous ai parlé dans l'article du 18 Janvier) était partie pisser et j'étais donc seule à la terrasse du bar à fumer ma cigarette. Du moins je croyais être seule. J'ai entendu une voix douce, quelques mètres plus loin. Elle ne disait pas n'importe quoi, perchée sur ses hauts talons, serrée dans sa robe noire. Non. Elle faisait une déclaration d'amour comme jamais je n'en ai entendu avant. Elle parlait avec un certain Olivier. Je le sais parce qu'à un moment elle a dit "Olivier, tu sais, moi on m'apprivoise avant de vraiment marcher à mes côtés". J'ai trouvé ça beau, alors malgré moi, j'ai tendu l'oreille davantage. "Je t'attendrais le temps qu'il faut, je veux que tu le sache".  Mon coeur s'est mis à battre un peu fort, j'avais l'impression de rentrer dans leur histoire. "J'ai des sentiments très forts pour toi, je sais que nous sommes loin, là, tout de suite, mais pourtant tu es avec moi, je suis avec toi". Mon coeur a cogné encore plus fort, je ne rentrais plus dans leur histoire mais dans son propre coeur à elle, ma chanteuse de blues. "Je n'ai chanté que pour toi ce soir, comme tous les autres soirs". Elle s'est mise à pleurer, après. Dignement, presque silencieusement, mais je la voyais fouiller dans les poches de son manteau pour chercher ses kleenex. Mon amie est revenue, j'ai cessé d'écouter ce que la demoiselle à la robe noire disait. Elle a raccroché, s'est approchée de nous pour nous demander du feu. Elle a finalement pris place sur une chaise à côté de nous, et nous demandait l'air de rien si le concert nous avait plu. Elle avait un peu de mascara sous les yeux et les yeux gorgés de larmes. Mais elle restait digne, et fière, et incroyablement belle. Une fois sa cigarette terminée, elle a pris le chemin du bar. On la regardé s'éloigner et on a regardé ses longues jambes. Je me suis mise à sourire. De ses talons jusqu'aux cuisses, courant sous sa robe, il y avait un trait noir. Vous savez, ce trait noir sur les collants chics des pin up des années 40. J'ai regardé mon amie, elle souriait elle aussi. J'ai eu envie d'appeler S, de lui raconter tout ça, mais je me suis demandée à quoi ça servirait. Il avait peut-être déjà un peu mon coeur, pourquoi lui offrir celui d'une inconnue.

Vendredi 1er février 2013 à 12:47

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Ce blog n'a qu'un mois et je suis déjà absente quasi une semaine, honte à moi. Je n'avais pas grand chose à raconter, que ce soit dans ma vie, ou dans celle des autres. Y a des jours comme ça, on glandouille si fort que venir alimenter son blog est trop difficile. Enfin bref. Je vais plutôt bien, même si le temps dehors est tristamourir. Il pleut, genre de la pluie toute fine toute pourrie qui salit bien mes vitres pourtant faites hier dans un élan de motivation. V est au travail, moi pas. Je couve je ne sais quoi mais je suis malade comme un chien. Oui c'est contradictoire avec le fait que je dise que j'aille bien, juste la santé qui flanche, qu'on se le dise. Me voilà donc en tête à tête avec mon chat noir, qui fête ses un an aujourd'hui. (En fait c'est une chatte, mais ça peut porter à confusion quand je parle d'elle des fois, dépendant des personnes). Pour elle, pâté Whiskas, pour moi ce midi ce sera ravioli. Joie !  Je dois quand même sortir cet après midi, affronter ce temps merdique, et ce pour aller voir Monsieur ou Madame au guichet des Impots. Joie bis ! Non vraiment, cette journée, elle est naze, genre puissant. Je pense que je vais téléphoner à S tout à l'heure, on ne s'est pas vu depuis mon dernier article, en vérité depuis Mardi 22 Janvier donc.  Il m'a dit quelques bêtises sur Skype, mais rien d'intéressant, c'est promis.  J'ai des envies de voyages. Pas des grands, des loin, non juste prendre le train pour une grande ville. Faire du lèche vitrine, boire un café dans un Starbucks, faire de l'oeil à un beau mâle dans le métro. Des trucs accessibles, quoi. La réalité fait mal du coup, hein. Je reviens bientôt, avec du croustillant. Enfin, j'espère ! 

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