Lundi 11 février 2013 à 0:10

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Ce soir, je vais vous confesser quelque chose qui me bousille la vie depuis que je suis en âge de comprendre les moqueries. LES POILS. Bon dit comme ça, ça semble tout sauf sympa comme article, mais je vais en profiter pour vous donner mes trucs et astuces de brune PURE SOUCHE pour vous aider. Vous aider à vous accepter aussi tel que vous êtes. Que vous soyez un garçon ou une fille, cet article peut vous concerner. Je me lance donc, deuxième article de la rubrique "J'ai testé pour vous".
 
Je ne me sens pas femme.
Non, j'ai une poitrine plutôt sympa, des cheveux qui tombent sur les omoplates, des yeux de biche, des cils très fournis donc je peux vivre sans mascara. Mais je marche rarement en talons, porte rarement des jupes/robe. Je n'aime pas me faire dorer la pilule sur le bord d'une piscine ou à la plage. Quelque soit cette piscine, cette plage, fréquentée, pas fréquentée. Je me porte bien, je suis même en surpoids, mais ça n'est pas ça mon complexe numéro un. Mon complexe, ce sont mes poils. 
"Drôle d'idée, des poils ça s'enlève !"
Quand on n'a pas d'argent pour utiliser l'épilation définitive au laser (comptez par exemple ENVIRONS 250 euros pour dire au revoir au poil de slip), what do we do, hu ? Et bien on teste. On tente des trucs. Douloureux, douteux, frôlant avec le voyeurisme, et puis on regarde ce qui fonctionne le mieux. Raser ses jambes ? Oui, pas cher, rapide, mais à faire tous les jours dans mon cas ou tous les deux trois jours pour les blondes chanceuses aux poils doux même à la repousse. (Putes). Pareil pour le maillot. Quand je dis maillot, je pense aux poils qui vont du zizi aux entre cuisses. Pas le dessus du zizi, mais on y reviendra. Mais que fait-on des zones visibles chaque jour ? Le dessus des bras ? La lèvre supérieure ?
"Tu chipotes ma grosse !"
Heu, non ? Certaines femmes ont une pilosité assez développée et leurs bras ne sont pas épargnés. J'en fais partie. Certaines filles sont brunes de chez brunes, et le duvet naturel au dessus de la lèvre supérieure est parfois TRES foncé. J'en fais partie. Alors les filles, voilà mes astuces. Pour les avants bras : EPILEZ VOUS ! N'ayez peur de rien. Chez BodyMinute, je paie trois fois rien (et je fais aussi la partie supérieure du bras, entre le coude et l'épaule, un peu, que ce soit propre, mais aussi LES MAINS !). Ca fait mal, je ne vais pas mentir, mais bon sang que c'est beau. On ne voit pas les "points" comme quand on s'rase les jambes, non, c'est tout à fait incroyable.  Pour la lèvre supérieure, j'avoue, j'ai peur de me faire épiler. J'ai peur que ça fasse genre ça se voit grave. Du coup, solution simple, rentable, décoloration. Blondepil a été mon copain pendant longtemps, je prends la marque Leclerc aujourd'hui, moins chère, tout autant efficace. On mélange deux produits, on étale sur la partie duveté qu'on veut éclaircir et hop, on attend de 7 à 12 minutes et SALUT le duvet quasi invisible ! Ca marche également sur les sourcils si jamais vous éclaircissez vos cheveux mesdemoiselles, j'ai aussi testé quand je suis devenue rousse une fois. Attention à vérifier régulièrement quand même histoire que ça choque pas non plus comme Lady Gaga. (Attention, j'adore Lady Gaga !)
"Pourquoi tu complexes alors en fait ?"
Parce que j'ai souffert, durant ma tendre enfance, de remarques tout à fait désagréables, et que je veux simplement que mes lecteurs/lectrices se sentent bien dans leur slip t'as vu. J'ai eu droit au singe, à la question "es-tu un homme ?", à la question "Pourquoi tu te mets jamais en tee shirt ?", "Je peux toucher ?". Et j'en passe et des meilleures, évidemment. J'ai fait du sport de 4 à 16 ans, de la gym, j'ai donc rapidement su que je devais faire quelque chose pour mes jambes. Oui, ma maman me rasait les gambettes quand j'avais NEUF ans avant une compétition. Et après une grosse crise de nerfs à cause de quelques garçons au collège quand j'avais 14 ans, jai rasé les poils de mes bras. C'était donc HORRIBLE quelques jours plus tard et c'était encore pire psychologiquement. Quand j'ai eu à peu près 18 ans, j'ai décidé de me sortir les doigts du cul et j'ai été voir chez BodyMinute (question de budget, je ne le cache pas, mais chez moi ils sont au top !).  Tout problème à sa solution, croyez moi. Il suffit de se dire qu'il y a toujours pire ailleurs, toujours mieux aussi oui, sentez-vous juste bien, c'est ce qui compte, pas les autres.  Si vous avez des questions, n'hésitez pas à laisser un commentaire, j'y réponds avec plaisir. :) 

Samedi 5 janvier 2013 à 21:50

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Nouvelle année, nouvelle catégorie. Dites bonjour à "J'ai testé" ! Cette catégorie va donc me servir d'affichage public de test que j'aurais pu faire dans ma vie pour la rendre meilleure, quelque soit le sujet abordé. Un complexe à effacer, un plat à cuisiner, une crème de beauté à tenter. Bref, ce sera vaste. J'ai décidé d'inaugurer ce premier sujet avec un thème typiquement féminin, la contraception.
Pour ceux qui en douteraient, nous les filles, on expérimente un peu plusieurs trucs avant de trouver le bon filon,  et la contraception ne fait pas exception. Du moins chez moi. Vers 15 ans, première pilule contraceptive, j'ai oublié son nom, mais très légère, qui fait juste pousser les nichons et empêche les boutons de pousser en masse sur la tronche. Enfin, c'est ce qu'on espère. Moi, j'ai eu les boutons, pas les nichons. Mais c'était pratique car en prise continue. Aucune pause, aucun risque d'oubli. En théorie seulement, parce qu'on en oublie toujours une à un moment, on sait pas pourquoi, on l'oublie juste bêtement. Du coup, deux ans plus tard, on m'a proposé plusieurs choses. Le stérilet à cuivre. Mais moi, je veux pas de corps étranger dans mon vagin. Puis ma mère m'a eu sous stérilet, alors on partait pas vraiment copain tous les deux. On me l'a quand même recommandé, il est fiable, nous laisse avoir de VRAIES règles et non de fausses comme les pilules. Mais on m'a aussi dit que pour le poser, fallait avoir ses règles, et moi, c'est non merci. Même problème sur l'anneau vaginal. Comme indiqué, il se place dans le vagin. Déjà qu'un tampon ça me perturbe, alors un anneau, non, ça passait pas.  Le patch, je me trouvais peut-être trop jeune, je ne sais pas pourquoi. Puis si on va à la plage ou à la piscine, ça me faisait chelou de dire "Ouais c'est mon patch anti bébé t'as vu ?". Du coup, il restait à peu près que l'implan. La première fois qu'on m'en a parlé, j'avais l'impression de voir des papillons sortir de la bouche de ma gynéco, et des paillettes de mes yeux à moi. On le garde pendant TROIS ANS, on le laisse faire, il peut déclencher des règles ou au contraire les arrêter totalement. Le risque de protection est de 99,9%. Et moi et mes angoisses de grossesse, on a tout de suite dit oui. Petite chirurgie, anesthésie locale, à l'époque j'étais entièrement remboursée (mais je ne sais plus pourquoi, soit parce que j'étais mineure, soit parce que c'était au centre de planification), sinon il faut compter 105 euros à peu près, et 65 euros de remboursés. C'est un petit baton de 4cm de long que l'on place sous la peau près du biceps, on ne le voit pas. Miracle, mes gougouttes sont devenus de vrais seins de femmes, mes boutons se sont arrêtés. Treize mois plus tard, j'ai fait le tour des choses négatives suite la pose de cet implan :  perte des cheveux, baisse significative de la libido,  augmentation de la pilosité, baisse d'appétit, humeur changeante, et une prise de poids assez importante. Le seul point positif qui me concernait était absence TOTALE de règles/saignements pendant ces treize mois. Ca change une vie. Et puis je suis montée sur la balance lors de mon rendez-vous pour discuter de ces effets indésirables.  Je pesais 59kgs lorsque je l'ai posé, à 17 ans et demi, et je pesais 74kgs quand je l'ai retiré. Non vous ne rêvez pas, j'ai bien pris 15 kilos en treize mois. Quasiment sans m'en rendre compte parce que presque un kilo par mois, tout en douceur. Batard. Depuis, j'ai testé deux pilules. Trynordiol, entièrement remboursé, 21 pilules. Et maintenant je suis sous pilule continue beaucoup plus légère car je faisais quelques réactions sales et étranges à cause de Trynordiol.  De plus, je suis (une grande) fumeuse, c'est donc peu recommandé à long terme que je reste sur ce moyen de contraception. Mais j'ai beau avoir 23 ans, avoir une certaine expérience dans la contraception, ça m'arrive encore de l'oublier. Dieu m'en préserve, je n'ai cependant jamais eu de test de grossesse positif et n'ai pris qu'une seule fois la pilule du lendemain (qui je rappelle est GRATUITE pour les mineures !!). 
Bref, si vous hésitez, que vous n'osez pas en parler à vos mamans, au docteur de la famille, n'allez pas sur Doctissimo, allez plutôt voir au centre de planification. C'est anonyme, vous n'avancez aucun frais si vous avez une mutuelle, ils donnent gratuitement des préservatifs et dépannent d'une plaquette de pilule si vous n'en avez plus et que que vous vous en rendez compte au dernier moment. Il y a aussi des gynécologues, un sexologue, un psychologue.... Profitez-en et n'ayez pas peur ! 
 
 
 

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